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Le Pape de l'afrojazz à TEMPO LATINO

Le Pape de l'afrojazz à TEMPO LATINO

Le Pape de l'afrojazz à TEMPO LATINO

A plus de 80 ans le pape de l'affrojazz et prêt à faire chavirer ce soir les arènes de Vic Fezensac

Emmanuel N'Djoké Dibango, dit MANU DIBANGO,

est un saxophoniste et chanteur camerounais de world jazz né à Douala de parents protestants.

C'est dans la chorale du temple, dont sa mère est occasionnellement professeur, qu'il est initié au chant tandis que le gramophone parental lui fait découvrir surtout la musique française, américaine et cubaine, les marins de ces pays débarquant dans le port de Doula avec leurs disques.

Sa scolarité commence par l'école du village et se poursuit à « l'école des blancs » où il obtient son certificat d'études. Son père l'envoie poursuivre ses études en France.

Son autobiographieTrois kilos de café rappelle qu'il est arrivé avec dans son sac de 3 kilos de café, denrée rare et chère à cette époque, pour payer ses premiers mois de pension. Ensuite étudiant à Chartres, puis à Château-Thierry au début des années 1950, il y découvre le jazz, joue de la mandoline et y apprend le piano. Lors d'un séjour dans un centre de colonie réservé aux enfants camerounais résidents en France (à Saint Hilaire du Harcouët (50) il découvre le saxophone emprunté à son ami Moyébé Ndédi et y rencontre Francis Bebey. Ce dernier lui apprend les bases du jazz et ils forment un petit groupe jouant de cette musique ; mais c'est à Reims, où il prépare le baccalauréat philo, qu'il s'initie au saxophone et commence à se produire dans les « boîtes » et les bals de campagne, au grand dam de son père qui lui coupe les vivres en 1956 lorsqu'il échoue à la seconde partie du baccalauréat.

En 1967, Manu Dibango trône à la tête de son premier big band. Il crée et développe son style musical, novateur et urbain et découvre le rhythm and blues. Il participe à une série d’émissions télévisées intitulée Pulsations. Il est alors mis en relation avec Dick Rivers et Nino Ferrer, vedettes de l'époque ayant aussi participé aux émissions de Légitimus. Il joue de l'orgue Hammond pour Dick Rivers pendant six mois, puis est engagé par Nino Ferrer. Ce dernier le fait jouer de l'orgue, puis du saxophone quand il s'aperçoit qu'il sait jouer de cet instrument, avant de lui donner la direction de l'orchestre. En 1969, son album afro-jazz Saxy Party produit chez Philips, composé de reprise et de compositions personnelles, lui font renouer avec le succès.

En 1972, la face B d'un 45 tours, Soul Makossa, fait la conquête des États-Unis et lui vaut d'y faire une tournée. Ses accents africains passionnent les musiciens noirs d'Amérique.

voiçi la liste non exhaustive d'une partie de la discographie de MANU DIBANGO

est impréssionnante